Bien-être animal
<strong>La cruauté animale dans les zoos, cirques, arènes de combat, etc.</strong>

La cruauté animale dans les zoos, cirques, arènes de combat, etc.

Peut-on accepter en toute bonne conscience que des animaux soient exploités et ridiculisés dans l’unique but de divertir un petit nombre de personnes ?

Dans l’industrie du divertissement, les animaux subissent des violences et souffrances jusqu’à mourir.

Les zoos 

Même dans les meilleurs zoos, dans les meilleures conditions possibles, une vie en captivité est un malheur pour les animaux sauvages.

Dans ces prisons pour animaux, les animaux sont transformés en sujets d’exposition vivants. Certains sont gardés dans des enclos beaucoup trop étroits pour eux, pendant que d’autres sont forcés d’effectuer des numéros humiliants. Le confinement et le manque de stimulation conduisent souvent à un comportement anormal et autodestructeur, connu sous le nom de « stéréotypies », comme par exemple tourner en rond, se balancer, ou s’automutiler. Les gardiens de zoos leur donnent parfois des antidépresseurs ou des tranquillisants pour essayer de dissimuler leurs symptômes de détresse.

Début 2019, le zoo de Wellington a tué quatre babouins, le directeur général du zoo expliquant que la situation était devenue « intenable » pour les primates. Les animaux ne sont pas non plus en sécurité dans les zoos que dans la nature, comme en témoigne la mort de Vince, ce rhinocéros blanc du zoo de Thoiry dans les Yvellines, qui avait été retrouvé gisant dans son enclos, la tête traversée par trois balles de calibres 12. Sa corne avait été tronçonnée et volée par des braconniers.

Pour arrêter ces souffrances animales, n’allez pas dans les zoos et ne les financez plus pour que ces zoos cessent d’élever et de capturer des animaux dans la nature. Nous pouvons protéger les espèces en voie de disparition en soutenant la préservation des habitats naturels. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les animaux, regardez un documentaire animalier montrant comment les animaux se comportent dans leur habitat naturel, ou regardez autour de vous ! Devenez un expert de la vie sauvage dans votre propre région, en observant les hérissons dans votre jardin ou les oiseaux qui volent au-dessus de votre tête.

Les cirques

Auteur de plusieurs ouvrages sur les cirques, Pierre Robert Levy écrit en 1992 dans son livre les animaux du cirque « On ne peut sans hypocrisie imaginer un domptage qui n’aurait pas recours à la contrainte et à une certaine violence ». Il ne faut pas se voiler la face : l’animal n’obéît pas par plaisir ou dans l’espoir d’obtenir une récompense mais par crainte. Ainsi les spectateurs ne se doutent pas qu’au bout de la baguette tenue par le dresseur des éléphants se cache une pique dissimulé par un ruban ou une fleur. Au moindre faux mouvement, il plantera ce pique dans les partie les plus sensibles du corps de l’animal : derrière les oreilles ou sur la trompe, obtenant par la douleur l’obéissance instantanée du pachyderme.

Certains dresseurs repentis ont d’ailleurs levé le voile sur la vérité. Leurs témoignages sont effroyables et on ne peut désormais plus ignorer ce que subissent les animaux dans les cirques : Brimés, cassés physiquement et psychologiquement, sans aucune possibilité de fuite ou de se défendre, ils se résignent, soumis et terrifiés, à faire ce que l’on attend d’eux. « Tirer de temps à autre un petit bout de sucre de votre poche, l’offrir à grignoter : votre élève donne une excellente impression au public. Il se persuade que le sujet prend plaisir à exécuter un numéro, qu’il est câliné et dorloté par un maître du soir au matin, et qu’il aime ce maître, à en mourir. Ce sont là des trucs nécessaires pour dissimuler les cruautés du métier. Si on se doutait de celles-ci, tous nos numéros seraient interdits » (Harry Collins – dresseur).

Le fait que les animaux vivent dans des conditions de détention et de transport déplorables, on observe chez la plupart des animaux détenus par les cirques des troubles du comportement en réponse au stress quotidien provoqué par l’annihilation de leur nature, conséquence d’une vie de privation. Les fauves et ours tournent et retournent dans leur cage, les éléphants se balancent d’un pied sur l’autre. Ce sont les seuls mouvements que permettent leurs entraves et c’est pour ces animaux l’unique moyen d’évacuer une partie de la frustration provoquée par ces conditions de vie sordides. Ces comportements témoignent ouvertement et aux yeux de tous de leur mal-être et de leur souffrance patente qui trouvent essentiellement leur source dans les conditions dans lesquelles ils sont détenus.

Les arènes de combat

Spectacle de barbarie sanglante auquel assistent même des enfants, la corrida fait de la torture et de la mise à mort d’un animal un divertissement sous prétexte de tradition culturelle en Espagne, en France et dans certains pays d’Amérique du Sud. Pourtant, les sévices infligés au taureau relèvent de la pire cruauté.

Cette atrocité se déroule en 3 actes :

  • Premier tercio

Les picadors font leur entrée. Il s’agit de piques destinées à sectionner ou cisailler les muscles releveurs de la tête du taureau. Outre la souffrance endurée, celui-ci perd alors tous ses repères, ce qui le rend d’autant plus vulnérable.

  • Deuxième tercio

Cette étape barbare met en scène les banderillos, des bâtons d’environ 80 cm de long, terminés par un harpon de 4 cm de long, plantées dans la masse musculaire proéminente située à la base du cou du taureau. Ils déclenchent des hémorragies internes accrues par les déplacements brusques et saccadés du taureau, stimulé par le jeu de cape du torero. Les nerfs sont eux aussi atteints, portant la douleur à son paroxysme.

  • Troisième tercio

La mise à mort commence par l’estocade, où l’épée est plongée au niveau du sommet de l’omoplate droite pour atteindre la cage thoracique. Après l’estocade, le coup de grâce est donné par un poignard à lame courte et large, planté entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale pour détruire le cervelet et le début de la moelle épinière. Le temps imparti au torero ou matador (« tueur » en espagnol) pour tuer le taureau est d’un quart d’heure. S’il ne réussit pas à l’achever dans ce délai, l’animal est conduit au toril où il est abattu. En trophées, le torero recevra les oreilles coupées, voire la queue du taureau massacré.

La télévision et le cinéma

Même si les animations par ordinateur permettent aujourd’hui de représenter les animaux d’une manière extrêmement réaliste, les animaux vivants sont encore beaucoup trop souvent utilisés pour le cinéma et la télévision. L’industrie cinématographique maltraite souvent les animaux participant aux films en les forçant à se comporter selon la volonté du réalisateur, au moyen de coups et de chocs électriques. La privation de nourriture fait également partie de leur programme d’entraînement. En outre, de nombreux animaux se font limer ou même enlever les griffes et les dents. Ils passent souvent leur vie en captivité dans des conditions misérables, sans pouvoir adopter un comportement naturel. Il n’est pas rare que des animaux soient blessés ou meurent pendant un tournage.

Les sports équestres et attelages

Dans les « sports équestres », les chevaux, animaux sensibles dont l’instinct de fuite est exacerbé, sont systématiquement poussés à leurs limites physiques et traités comme des équipements sportifs dans des disciplines telles que le saut d’obstacles, le dressage ou les courses hippiques. Au moyen d’« outils » comme le fouet, la cravache, les éperons et les becs aiguisés, on les fait avancer ou les force à faire des mouvements contre nature, comme sauter par-dessus des obstacles extrêmement hauts. Chaque année, un nombre considérable de chevaux sont euthanasiés parce qu’ils ont été blessés lors d’une chute ou ne sont plus en mesure de réaliser les prouesses exigées par leurs propriétaires.

Dans les villes du monde entier, on attèle encore les chevaux à des carrosses pour tirer les passagers dans les rues. Les animaux doivent souvent rester debout pendant des heures sur le bitume, et ce par tous les temps. Ils sont exploités même lors de fortes chaleurs. Il n’est pas rare de voir ces chevaux s’effondrer par épuisement.

Les autres domaines de divertissement

Dans de nombreuses destinations de vacances, on comble la soif d’aventure des touristes en leur proposant des attractions impliquant des animaux. Malheureusement, nombreux sont encore ceux qui se laissent tenter par une photo en compagnie d’un animal sauvage en captivité ou qui veulent monter dessus. Là encore, les animaux sont rendus dociles par la violence, la contrainte et l’oppression pour qu’ils se plient à la volonté de leurs propriétaires. Lorsqu’il s’agit de monter à dos d’éléphant, on maîtrise les pachydermes en piquant des crochets pointus dans les zones sensibles de leur peau. En Thaïlande, les éléphants sont « brisés » dès l’enfance. Ils sont battus pendant des jours entiers et privés d’eau, de nourriture et de sommeil. Les chameaux, les ânes et les mules sont également maltraités. Utilisés comme moyens de transport pour les touristes, ils doivent généralement porter des charges lourdes pendant des heures alors qu’ils manquent de nourriture et subissent des coups, le tout sous une chaleur accablante.

On trouve souvent des delphinariums et des parcs aquatiques similaires, où des mammifères marins sensibles, comme les dauphins et les orques, sont enfermés dans de minuscules réservoirs en béton et obligés d’accomplir des tours atroces. Nombre de ces établissements se revendiquent à tort comme des refuges pour attirer plus de visiteurs.

Comment aider les animaux ?

  • Ne visitez aucun site touristique et ne participez à aucun évènement pour lesquels des animaux sont maltraités à des fins de divertissement. 
  • Lorsque vous êtes en vacances, ne participez pas à des prétendues attractions telles que des promenades en calèches ou des balades à dos d’éléphant.
  • Optez pour des divertissements respectueux envers les animaux, tels que des cirques sans animaux ou des films dans lesquels les animaux sont représentés sous forme d’animation.
  • sensibilisez vos proches, signez les pétitions et soutenez les Associations de bien-être animal pour l’industrie du divertissement sans les animaux

Références bibliographiques

Peta France. Les animaux des zoos : condamnés à une vie derrière les barreaux. https://www.petafrance.com/nos-campagnes/divertissement/les-animaux-des-zoos-condamnes-une-vie-derriere-les-barreaux/

Fondation Assistance aux Animaux. Contre les animaux de cirque. https://www.fondationassistanceauxanimaux.org/combat-animaux-cirque/

Peta Suisse. Zoos, cirques, etc. : la souffrance des animaux dans l’industrie du divertissement

Fondation Brigitte Bardot. Corrida et combat de coqs : la torture en spectacle.

– https://www.fondationbrigittebardot.fr/la-fondation/nos-combats/spectacles-captivite-animaux/corrida-combat-de-coqs/