Une loi pour la protection de la forêt marécageuse de Hlanzoun et ses animaux au Bénin

Comment les béninois peuvent laisser l’une de leur meilleur et rare patrimoine naturel périr sous leur yeux ?

La situation de la forêt marécageuse de Hlanzoun est vraiment triste.

Elle est l’une de nos dernières forêts marécageuses d’eau douce. Elle dispose d’une faune et d’une flore riches et uniques. Ce poumon vert est l’habitat de plus de 160 espèces animales et 241 végétales rares. Elle héberge de jolis calaos, les rares singes à ventre rouge, la mangouste des marais ou même le sitatunga, une petite antilope vivant en milieu aquatique. Cette forêt préserve aussi des espèces du genre Damanis, Alya, Noclea, Carapa Procera et plusieurs autres espèces qui sont strictement endémiques à la zone guinéo-congolaise dont le Bénin ne fait pas partie.

Malheureusement, la biodiversité unique de cette forêt subit une dégradation alarmante à cause du braconnage, de l’agriculture et de l’exploitation humaine, toujours plus importante. Les chasseurs maltraitent et tuent les animaux de cette forêt pour le commerce de leur chair. Les animaux sont devenus très craintifs. Selon les études des experts, les effectifs des animaux sont en chute libre. L’exploitation forestière reste la menace principale de cette forêt. Entre 2005 et 2015, la couverture forestière du Bénin a été réduite de plus de 20 % selon la Banque Mondiale et le taux de déforestation reste élevé, à 2,2 % par an.

Malgré la mobilisation de plusieurs associations et les multiples travaux scientifiques dont la forêt a fait l’objet depuis les années 2000, aucun gouvernement ne reconnait officiellement la richesse de cette  forêt.

C’est le moment de protéger cette forêt ensemble !

Veuillez Signer la pétition afin que l’actuel Gouvernement puisse classer et protéger la forêt marécageuse de Hlanzoun par une loi.